ART.5/ LA technique pour prendre du recul

 

3 questions simples et concrètes pour prendre du recul au quotidien


 

L'anxiété nous fait souvent voir les choses à travers une loupe déformante. Sous sa pression constante, elle nous éloigne de la réalité et amplifie des situations ordinaires jusqu'à les rendre insurmontables. Tout semble urgent, grave, ou impossible à gérer, et cela nous enferme dans un cercle vicieux de pensées négatives.

Pour reprendre le contrôle dès les premiers signes d’anxiété, voici trois questions simples à se poser :

1. Est-ce certain ?

2. Est-ce grave ?

3. Que puis-je faire de concret ?

  • Est-ce certain ?

Lorsque l’anxiété s’installe, elle s’accompagne souvent de scénarios négatifs : "Ça va mal se passer", "On ne m’écoutera pas", "Je vais échouer". Ces pensées anticipatoires semblent si naturelles qu’on oublie qu’elles ne sont que des suppositions, souvent loin de la réalité. Prenez un moment pour observer vos pensées et questionner leur validité. Se poser cette simple question permet de prendre du recul : "Et si ce que j’imagine n’était qu’une hypothèse et non un fait ?". Cette prise de recul permet de rééquilibrer votre perspective, en laissant de la place à des alternatives plus réalistes ou rassurantes

  • Est-ce grave ?

L’anxiété a aussi ce talent pour transformer de petits désagréments en catastrophes. Un retard devient une urgence insurmontable, un imprévu devient une montagne. Face à cela, demandez-vous : “Si ce problème arrive, quelles seront vraiment les conséquences ?"En allant au bout du scénario, très souvent, ce qui nous semble insupportable sur le moment n’a qu’un impact mineur à long terme. Apprendre à relativiser est un pas essentiel vers une sérénité durable.

  • Que puis-je faire ici et maintenant ?

Plutôt que de se laisser happer par les ruminations, il est utile d’orienter son esprit vers l’action. Cela peut être une action immédiate – prévenir un retard, réfléchir calmement à une solution – ou bien une pause volontaire pour respirer et calmer l’agitation intérieure. Parfois, il n’y a rien à faire, et c’est aussi une réponse valable. Dans ces moments-là, simplement accepter la situation et choisir de ne pas s’y accrocher peut être libérateur.

L’anxiété, à l’origine, a une fonction : attirer notre attention sur ce qui demande vigilance. Mais une fois ce signal reçu, elle n’a plus de raison de nous envahir. Apprendre à l’observer, à la questionner, et à agir de manière constructive, c’est lui redonner sa juste place. C’est ce chemin, en douceur et avec bienveillance, que nous pouvons explorer ensemble.

 

ART. 5/

La technique pour prendre du recul

 

Lors d’un accompagnement en sophrologie on apprends à observer ses pensées sans y réagir immédiatement, on développe notre capacité à prendre du recul. Cela vous aide à distinguer les faits des suppositions, à relativiser vos préoccupations et à vous reconnecter à vos ressources intérieures pour faire face aux situations avec plus de sérénité.

Avec le temps, un accompagnement en sophrologie vous permet de ne plus vous laisser submerger par l’anxiété et de reprendre le contrôle sur vos émotions et votre quotidien.

 
Précédent
Précédent

ART.6/ acceptez votre anxiété

Suivant
Suivant

ART.4/J’écoute mes émotions