ART.3/ notre cerveau n’est pas parfait
Attention, ne pas croire tout ce que nous dit notre cerveau…
Certes le cerveau est un organe incroyable et puissant MAIS, il ne produit pas pour autant de l'or pur à chaque instant !
Et il est important de le dire : nos pensées sont le fruit de l'activité de notre cerveau, c’est à dire d'un organe qui, comme les autres, présente parfois des ratés et des dysfonctionnements. Alors si on accorde trop de crédit à TOUTES nos pensées y compris nos ruminations, pensées anxieuses…c’est un piège terrible !
Prendre progressivement conscience que la plupart de nos pensées ne reposent pas sur des bases rationnelles, qu’elles ne peuvent pas prédire l’avenir ni influencer le cours des événements de manière magique, peut considérablement contribuer à apaiser notre stress.
toutes nos pensées ne méritent pas notre attention
C’est très probablement parce que nous portons une attention particulière à nos pensées angoissantes ou tristes que nous nous sentons émotionnellement perturbés.
ART. 3/
notre cerveau n’est pas parfait
Mais pourquoi notre cerveau focus sur le négatif ?
Notre cerveau est une formidable machine à détecter le danger, conçue à l’origine pour nous protéger dans un environnement hostile. Nos ancêtres devaient repérer la moindre menace, comme un serpent dans les feuilles, pour agir rapidement et survivre. Ce mécanisme de survie se déclenche encore aujourd’hui, mais face à des dangers imaginaires, comme des pensées angoissantes.
Le problème ? Notre cerveau traite ces pensées comme des menaces réelles, ce qui peut déclencher des réactions physiologiques intenses, comme une montée de stress ou même une attaque de panique. Avec le temps, notre attention peut se bloquer sur ces fausses alarmes, créant un cercle vicieux : plus on nourrit ces pensées négatives, plus elles prennent de la place dans notre esprit.
Pour sortir de ce piège, il faut réapprendre à rendre notre attention plus flexible, à détourner notre focus des fausses menaces pour le diriger vers ce qui a du sens et nous apaise. C’est un travail d’entraînement, mais il est tout à fait possible de reprogrammer notre cerveau pour qu’il cesse de fonctionner en mode "alerte rouge" permanent.
Et si on prenait exemple sur les félins ? Eux savent alterner en un instant entre détente totale et vigilance. Retrouver cette capacité de flexibilité attentionnelle pourrait bien être la clé pour calmer notre esprit et réduire notre stress au quotidien.
La sophrologie : une méthode pour reprogrammer du positif
En sophrologie, nous utilisons des techniques spécifiques pour reprogrammer notre cerveau et retrouver cette flexibilité attentionnelle. Le but est de rééduquer l’esprit à se détacher des pensées anxiogènes et à se recentrer sur l’instant présent.
1. La respiration consciente :
Le souffle est un ancrage naturel. En apprenant à respirer profondément et régulièrement, nous envoyons un signal apaisant à notre cerveau, l’aidant à quitter le mode "survie".
2. La relaxation dynamique :
Ces exercices simples et accessibles, combinant mouvements doux et concentration mentale, permettent de libérer les tensions physiques et émotionnelles.
3. La visualisation positive :
La visualisation est une des clés de la sophrologie. En se projetant dans des souvenirs agréables ou des situations futures positives, on habitue le cerveau à générer des pensées constructives et apaisantes. Petit à petit, cela devient un réflexe : face à une situation stressante, notre esprit trouvera plus facilement des ressources positives au lieu de se laisser envahir par l’angoisse.
4. L’accueil des émotions :
Plutôt que de lutter contre les émotions négatives, la sophrologie nous invite à les accueillir et à les observer avec bienveillance. En reconnaissant qu’elles font partie de nous, sans leur accorder plus d’importance qu’elles n’en ont, on apprend à ne plus se laisser submerger.
5. La répétition et la régularité :
Comme pour un muscle, l’attention et la gestion émotionnelle se développent grâce à un entraînement régulier. À travers des exercices simples, pratiqués au quotidien, on ancre progressivement de nouveaux réflexes. Ces nouvelles habitudes aident le cerveau à s’éloigner des automatismes anxiogènes pour adopter une posture mentale plus sereine.